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La politique du logement aux abonnés absents des élections 2022

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Malgré un contexte immobilier à caractère d'urgence, tant sur le plan locatif que sur celui de l'accès à la propriété, les Français interrogés lors d'un sondage révèlent leur mécontentement face à une politique du logement désertée par les candidats en 2022.
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Zoom sur un sondage immobilier durant les présidentielles

À quelques jours du vote déterminant des Français, élisant leur futur Président, revenons sur l’étude OpinionWay pour Guy Hoquet L’immobilier ; parue le 6 avril dernier ; pointant du doigt l’absence du sujet immobilier dans le paysage de la campagne présidentielle. Les données révélées par les sondés parlent d’elles même, 8 Français sur 10 affirment que le logement n’a pas été suffisamment évoqué durant la campagne. L’immobilier demeure pourtant une des principales préoccupations des Français, dont 7 sur 10 pensent que les candidats ignorent les difficultés qu’ils rencontrent en la matière. Ce sentiment d’abandon est renforcé par le manque d’information ressenti par les propriétaires concernant les nouveaux encadrements juridiques sur leur patrimoine immobilier. 74 % d’entre eux révèlent dans ce sondage, leur mauvaise information sur les textes de loi votés sur le sujet. Sans grande surprise, OpinionWay démontre que 52 % des Français se trouvaient encore dans l’incapacité il y a quelques jours, de désigner un candidat traitant sur la question du logement durant les présidentielles. Des chiffres qui peuvent en étonner plus d’un, quand on sait que la problématique du logement fait partie du 6e critère de vote des présidentielles 2022 chez les jeunes, particulièrement soucieux et impliqués par leur avenir immobilier.

Retour sur un contexte immobilier préoccupant

Ce sondage, révélant le manque d’implication des candidats à la présidentielle sur la question du logement, est érigé comme une piqûre de rappel face à l’urgence immobilière en France. Et ce n’est pas un hasard si la jeune génération se préoccupe du contexte immobilier, à peine deux ans après l’apparition du Covid 19. Les confinements à répétition doublés d’un contexte économique inédit traversé en 2019, ont bouleversé les modes de vie des habitants dans l’hexagone. Renforcés par des taux exceptionnellement bas et l’émergence en masse du télétravail, les codes de l’immobilier ont été bousculés. Montée de prix dans de nombreuses villes moyennes, engouement pour les villes en campagne, certaines métropoles ont vu leur marché immobilier flamber en quelques mois. Au moment même où le télétravail s’installe dans les habitudes des salariés, vivre dans un logement de qualité est devenu une priorité, voir une obsession pour beaucoup. Or, dans un contexte immobilier particulièrement tendu dans la plupart des moyennes et grandes villes de France, trouver un logement relève souvent du parcours du combattant. Quand la part de l’immobilier dans le budget des Français représente 1/4 total de leurs frais ; soit la première dépense des ménages ; les statistiques énoncées plus haut ne sont pas surprenantes. Si le pouvoir d’achat est la préoccupation numéro une des électeurs (63 %), dont 25 % de la part du budget est consacrée à l’immobilier, c’est en toute logique qu’ils développent des attentes fortes en matière de propositions électorales sur le logement.

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